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STEPHANE GRES

Stéphane Grès est chercheur-enseignant. Docteur de l'Université de Technologie de Compiègne en Science de l'Homme et Technologie dans la spécialité technologies cognitives et co-fondateur de l'Association ARTSEM dédiée à l'exploration spatiale habitée, Stéphane s'intéresse à la philosophie bouddhiste depuis 1999. Il a notamment suivit le programme d'enseignement bouddhiste approfondie de la FPMT au centre Kalachakra, puis intégré le cursus d'enseignement de médecine traditionnelle Tibétaine du New Yuthok Institute fondé par le docteur Docteur Pasang Yonten Arya à Milan. Diplomé « Tibetan Medicine Amchi-Naturopath », Stéphane porte un grand intérêt à la recherche sur l'Humain en bonne santé et la mise au point d'une médecine holistique intégrative reliant les concepts traditionnels de la médecine Tibétaine aux approches scientifiques avancées.

Les principes de la médecine tibétaine

L’art de la guérison est l’une des cinq grandes sciences de la culture tibétaine. Il s’agit de l’une des plus anciennes traditions de médecine au monde.

Cet art est aujourd’hui largement pratiqué au Tibet, mais aussi en Inde (notamment au Ladakh), en Mongolie, au Bouthan et en Russie.

La médecine tibétaine est un système médical traditionnel qui repose sur une méthode complexe de diagnostic, incorporant des techniques telles que l'examen du pouls et de l'urine. 

Le médecin tibétain (amchi) donne des conseils de modification de comportement et d'alimentation. 

Des médicaments confectionnés à partir de plantes médicinales et de minéraux ; des thérapies physiques comme l'acupuncture tibétaine ou la moxibustion sont utilisées pour traiter le malade.

Le système médical tibétain est basé sur une synthèse des savoirs indien (ayurveda), persan, grec, indigène tibétain, et les systèmes médicaux chinois. 

Il continue à être pratiqué au Tibet, en Inde, au Népal, au Sikkim, au Bhoutan, au Ladakh, en Sibérie, en Chine, en Mongolie et en Bouriatie, de même que plus récemment dans des parties de l'Europe et d'Amérique du Nord. 

Il est lié à la tradition bouddhiste selon laquelle toute maladie résulte en définitive de «trois poisons» de l'esprit : 

le désir excessif, la haine et l'ignorance.

La médecine tibétaine met en avant une définition spécifique de la santé dans ses textes théoriques. Pour être en bonne santé il est nécessaire de maintenir un équilibre entre trois éléments ou « humeurs » :

 rLüng (pron. loong, le vent), mKhris pa (pron. tri-pa, la bile), et bad-kan (pron. paie-gen, le phlègme)

rLüng est la source permettant à notre corps de faire circuler des substances physiques (par ex. le sang), l'énergie (par ex. les impulsions du système nerveux), et ce qui n'est pas physique (par ex. les pensées)20. 

Il y a cinq catégories distinctes de rLung, chacune avec un emplacement et une fonction spécifique : srog-'dzin rLung, gyen-rGyu rLung, khyab-byed rLung, me-mNyam rLung, thur-sel rLung.

mKhris-pa est relié au feu et à la chaleur, c'est la source de fonctions telles que la thermorégulation, le métabolisme, la fonction du foie et l'intelligence discriminative. 

Il y a cinq catégories distinctes de mKhris-pa, chacune avec des emplacements et les fonctions spécifiques : 'ju-byed mKhris-pa, sGrub-byed mKhris-pa, mDangs-sGyur mKhris-pa, mThong-byed mKhris-pa, mDog-sel mKhris-pa.

Bad-kan est relié à la fois à l'eau et à la terre. 

Il est de nature froide, et est la source de fonctions telles que la digestion, l'entretien de notre structure physique, la santé de nos articulations et notre stabilité mentale. 

Il y a cinq catégories distinctes de Bad-kan, chacune avec son emplacement et sa fonction spécifique : rTen-byed bad-kan, myag-byed bad-kan, myong-byed bad-kan, tsim-byed bad-kan, 'byor-byed bad-kan.

LE TSALOUNG


Méditation sur la base du souffle en possible synergie avec les enseignements de la médecine traditionnelle Tibétaine (1 à 2 journée(s))

Le mot tibétain « Tsa Loung » signifie littéralement « canaux et souffles ». 

Dans le contexte du Stage il s'agit d'une introduction à cette pratique de guérison. Elle est fondée sur un ensemble de techniques basés sur la respiration et des mouvements associés. 

Les canaux et les souffles dans les cultures

traditionnelles de l’Inde et du Tibet sont deux composantes essentielles de la physiologie du corps-esprit subtil. 


Transmise et affinée par les Yogis au fil du temps, il s'agit d'une pratique douce qui sous la direction d'un enseignant compétent permet au corps de gagner en souplesse, fluidité et agilité, l'esprit s'apaise et se détend dans son état naturel se qui ouvre la porte d'une voie rapide vers l'éveil. 


Les Tsa Loung se rattachent aux tantras avec ses moyens habiles qui permettent de dissiper rapidement les

obscurcissements afin de révéler la sagesse originelle en guidant les souffles dans une bonne direction.

1. Définition et tradition fondatrice

2. Concept général du psychisme et de la maladie

3. Développement du corps, des canaux et des souffles

4. Les canaux, les humeurs et les éléments

5. Les cinq chakras et les cinq dhyanis bouddhas

6. La mort, le processus des renaissances

7. Pratiques de nettoyage et de guérison (exercices physiques)

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